
Entrée jeune dans la vie active, je fais rapidement le choix de retourner sur les bancs de l'école pour obtenir une licence en ressources humaines.
A cette époque la notion de relation a déjà toute son importance pour moi.
J'occupe alors un poste en entreprise pendant près de 10 ans.
Mais après 10 ans, je ressens différentes formes de manque : manque de liberté dans ce que je souhaite entreprendre, manque d'authenticité, manque d'équilibre et de sens en général dans la mission que je remplis.
Un jour, un événement particulier de ma vie me met face à certaines blessures enfouies jusqu'alors. J'entame une psychothérapie avec une Gestalt-thérapeute.
Je suis en recherche de relations authentiques, saines et sécurisantes sur tous les plans de ma vie.
S'en suit l'apprentissage des émotions et de leurs nuances, je découvre mes différents mécanismes. Certains sont sains, d'autres le sont moins. J'apprends alors comment faire autrement pour être juste avec moi-même, pour vivre une vie plus en accord avec ce que je souhaite profondément, en me respectant et en respectant les autres.
Après plusieurs années de travail thérapeutique personnel, je me découvre une passion pour la Gestalt et j'envisage d'en faire mon métier.
C'est en 2018, à l'ILFG de Limoges que je débute ma formation et que j'obtiens mon titre de Gestalt-Praticienne en 2021.
Mon apprentissage se poursuit depuis à l'école gestalt+ de Rennes où je suis formée et supervisée.
J'ai le souhait profond de pouvoir aider des personnes qui, comme moi, ont besoin qu'on les accompagne pour comprendre ce qui se passe en eux et réduire leur souffrance.

Pourquoi le colibri ?
J'ai choisi le colibri pour me représenter car je suis particulièrement attachée à la légende amérindienne qui lui est attribuée :
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
Plutôt que de ne rien faire face aux problèmes environnementaux, sociaux ou économiques actuels parce que l’on se sent impuissant ou que l’on pense que la solution doit venir des autres, on peut agir avec ses compétences, à son échelle… Et même si pris isolément nos actes semblent dérisoires, c’est grâce à la somme des colibris que nous sommes que les choses peuvent changer. Cette légende peut aussi se rapprocher de cette citation de Gandhi :
« Soyez le changement que vous voulez voir dans ce monde »